La mort selon Gibran
La mort selon Gibran dans « Le Prophète »
En lisant bien « Le prophète », Gibran a essayé de nous faire lire tous les livres sacrés, en se basant sur un langage simple, transparent et très poétique. Et comme dans les livres sacrés, Gibran traite dans son chef d’œuvre plusieurs thèmes tel que l’amour ; la liberté ; le bien et le mal et le thème de la mort. Sauf que pour ce dernier Gibran l’a évoqué au premier chapitre d’une façon implicite, et dans le dernier chapitre.
Ainsi, on peut parler d’un thème fondamental, qui est la mort.
En effet, et dès le début du roman, l’auteur nous fait révéler l’histoire du prophète venu à la cité d’Orphalèse et qui a attendu douze années le vaisseau qui doit qui doit le ramener à sa ville natale. Cependant on peut dire que ce retour n’est que l’annonce de sa mort, puisqu’on sait que les prophètes sentent leur moment de départ.
On voit bien cela dans la phrase suivante « Je ne puis m’attarder davantage. La mer qui appelle toutes choses vers elle, me réclame, et force m’est de prendre le large.
Et dans une autre phrase, Gibran fait nuance aux anges en parlant des marins « Fils de mon antique mère, vous qui chevauchez les marées, que de fois avez vous vogué dans mes rêves ! ».
A partir de cela, le thème de la mort est évoqué dès le début, mais d’une façon implicite et nuancé.
Par contre au dernier chapitre, la mort est évoqué plus clairement, lorsque le prophète fus demandé sur la mort, car Gibran a voulu conclure son roman comme il l’a débuté, mais d’une façon plus palpable et plus claire.
Ainsi, l’auteur, en définissant la mort, précisa qu’il faut voir la vie pour scruter le mystère de la mort « Vous voudriez percer le secret
Non seulement Gibran a parlé de la nécessité de la vie pour percer le secret de la mort, mais encore il a donné à la mort une aura et un halo de joyeuseté et de gaieté, à savoir que la mort est un aboutissement à la liberté, et à l’élévation en quête de dieu. Contrairement à l’idée classique de la mort, basée sur la peur et le sinistre.
En traitant la mort comme cela, Gibran a voulu couper catégoriquement, tout lien avec l’ancienne vision, et trouver un angle de vu tout à fait nouveau. Bref, il a voulu redonner l’espoir dans la chose la plus redoutable dans ce monde.